🚲 Ce qu’il se passe entre la cuisine et votre pause déjeuner

Jeudi 3 juillet, on a enfilé nos chemises et nos casques de vélo (façon de parler) pour un rendez-vous pas comme les autres : direction la sous-préfecture de Brest.

Le but ? Échanger autour des financements publics qui nous ont permis de lancer Les Imparfaits et partager un retour d'expérience concret, les mains dans la logistique et la tête dans les marmites.

Mais on en a aussi profité pour parler d’un sujet un peu technique… et pourtant essentiel :
le transport de repas frais à vélo.

❄️ Le froid, c’est sérieux (même sur deux roues)

On parle souvent de circuits courts, de bio, de local…
Mais entre la cuisine et votre bureau, il se passe quoi ?
Quand il fait 26 °C à Brest, ou que la tournée dure une heure, comment s’assurer que votre plat reste frais et sans risque ?

C’est simple : ça ne s’improvise pas.

📦 5 caisses, 1 mission : livrer bon, frais, et sans compromis

Chez Les Imparfaits, on utilise cinq types de caisses isothermes, chacune pensée pour un usage précis :

• Une caisse dédiée aux produits secs (pas besoin de la refroidir, mais elle suit les mêmes standards)

• Des petites caisses pour livrer jusqu’à 10 plats (parfaites pour les petites équipes)

• Des moyennes (jusqu’à 50 plats)

• Des grandes (jusqu’à 150 plats, les jours de grosse affluence)

• Et depuis peu… des caisses spécialement conçues pour les commandes de groupes 🎉

Toutes sont homologuées pour le transport de denrées alimentaires, avec des parois renforcées, des joints isothermes, et une vraie capacité à garder le froid même en plein été.

📲 Et la technologie dans tout ça ?

Capteur que nous utilisons

Dans chaque caisse, on a installé un capteur Bluetooth.
Nos livreurs peuvent suivre la température tout au long de leur tournée. Et si ça chauffe un peu trop ? Une alerte se déclenche en direct sur leur téléphone.

Au retour à la base, toutes les données sont récupérées et consignées.
📊 Oui, on tient un tableau de suivi des températures.
Pas par fétichisme d’Excel — mais pour garantir que vos plats arrivent bons, sains, et à la bonne température.

🤝 Et la sous-préfecture, dans tout ça ?

Ce rendez-vous a aussi été l’occasion de souligner un besoin :
👉 former davantage les acteurs de la cyclologistique au transport en température dirigée.
Parce que demain, de plus en plus de repas, de produits frais, de médicaments même, passeront par ces modes doux. Et ça ne peut pas reposer uniquement sur l’intuition et la bonne volonté.

🚴 Ce qu’on veut prouver ?

Qu’on peut livrer en vélo, de manière décarbonée, sans jamais transiger sur la sécurité alimentaire.
Et que même dans les caisses les plus imparfaites, on peut mettre beaucoup de rigueur.